Le Festival des mensonges
veillée chorégraphique / création 2005-2006


Photo : Pierre Clément

Direction artistique : Faustin Linyekula
Avec Papy Ebotani, Djodjo Kazadi, Faustin Linyekula, Marie-Louise Bibish Mumbu.
Avec les paroles de Lumumba, Kasa-Vubu, Mobutu, Tshombe, Kabila..., les textes de Marie-Louise Bibish Mumbu Mes Obsessions : j’y pense et puis je crie ! , les dessins de Papa Mfumu'eto 1er.
« Le Festival des mensonges se joue sous deux versions : une version spectaculaire de 2 heures et une veillée de 23h à l’aube. »

Création : première étape de travail à la Fondation Cartier pour l’art contemporain le 18 mars 2004. Première au Festival de Liège les 1er et 2 février 2005.
Production : Studios Kabako.
Coproduction : CCN de Caen / Basse Normandie dans le cadre de l’Accueil -studio / Ministère de la Culture et de la Communication, KVS Theater / Bruxelles, Parc de la Villette / Paris dans le cadre des Résidences d’artistes 2006,
Avec le soutien du Centre national de la danse – Pantin et du Centre culturel français de Kinshasa / Halle de la Gombe.
Les Studios Kabako sont soutenus par la DRAC Ile-de-France / Ministère de la culture et de la communication.

« En Patagonie, raconte Sepulveda, une fois par an, des paysans se réunissent une nuit entière pour dire des mensonges. L’histoire la plus invraisemblable l’emporte…
Le samedi soir, dans un bar à Kinshasa, Papa Wemba chante la rumba et le ndombolo. Le public danse jusqu’à l’aube. Alors que les guitares égrènent les heures, on drague, on boit, on mange, on danse, on s’endort sur les tables, en attendant les premiers taxis collectifs…
La nuit cette fois ne sera pas si longue… J’aimerais simplement inviter les spectateurs à entendre des histoires, des petites histoires glanées sur le quotidien, mais aussi la grande histoire d’un pays sans cesse réécrite au fil des noms (République démocratique du Congo, ex-Zaïre, ex-Congo belge,ex-État indépendant du Congo…) et des règnes.
Changer de nom comme pour parier sur un avenir meilleur. »
Faustin Linyekula



Chaque représentation s’accompagne d’une restauration congolaise ou africaine et de l’intervention d’un groupe de ndombolo local. Un travail avec le tissu associatif et les communautés congolaises locales est donc nécessaire en amont.


Lire un extrait de Mes Obsessions : J’y pense et puis je crie ! de Marie-Louise Bibish Mumbu

Lire l’article de Gérard Mayen