Carte blanche à Faustin Linyekula
Du 22 au 26 avril au KVS Theater, des artistes, des spectacles, des rencontres…



Elisabeth Tambwe, Concerto pour corps bruyants

Gregory Maqoma / Beautiful Me
22 & 23 avril / danse
Un solo, fruit d’une étroite collaboration avec trois chorégraphes qui ont marqué le parcours de Gregory Maqoma: Faustin Linyekula avec qui il avait déjà chorégraphié Tales Off the Mud Wall (2000), Vincent Mantsoe et Akram Khan.

Mlu Zondi & Ntando Cele / Silhouette
22 & 23 avril / performance
Silhouette, mêlant vidéo en direct, performance, danse, texte et beaucoup d'humour, avait été présenté dans le cadre d'une première carte blanche offerte à Faustin par le Centre national de la danse en juin 05. La pièce a depuis évolué, récompensée à plusieurs reprises dans le circuit des arts visuels en Afrique du Sud.

Anne Nguyen / Racine Carré
24 & 25 avril / danse
L’une des danseuses de break les plus virtuoses en France, Anne Nguyen a cherché dans ce premier solo à décomposer son mouvement au maximum... Le violoncelle remplace les beats, tandis que résonnent ses propres mots, réflexions poétiques sur la danse, le sol, la pesanteur ou la verticalité... Anne avait dansé en 2003 dans l’une des productions de Faustin, Telle une ombre gravée dans la poussière.

Elisabeth Tambwe / Concerto pour corps bruyants
24 & 25 avril / danse
Avec Concerto pour corps bruyants, Elisabeth, porte un regard plein d’humour sur son pays d’origine, le Congo. Dans ma dernière création, j'explore les rapports pervers voire permutables entre dominants et dominés ; et tout particulièrement ce qu'ils ont d'éphémère. Je pose un regard sur cette large valse pour le pouvoir, dans un pays en crise ou seuls la cupidité, la manipulation, et le culte de la personnalité semblent avoir emporté la victoire. Terrible réalité d'un pays qui s'effondre sur lui-même dans l'apparente légalité d'une démocratie naissante.

Esther Mugambi / Roaming Kenya
22-26 avril, performance
Esther Mugambi est moitié kényane, moitié néozélandaise. Elle a étudié à Sydney, mais elle vit et travaille depuis quelques temps déjà aux Pays-Bas. Chant, danse, chorégraphie, cinéma: l’artiste a plus d’un tour dans son sac. Actuellement, elle termine une formation à la fondation DasArts à Amsterdam, mais ses racines, c’est le théâtre physique. Dans Roaming Kenya, elle utilise l’image et la musique pour entamer un dialogue avec le Kenya : une tentative de relier son enfance éloignée à la réalité actuelle de son pays d’origine.

PASNAS / Chronique(s)
26 avril / musique
“Chroniques de Kisangani, terre de départ, de bout du monde, Terre qui m’a vu naître, m’a vu partir puis revenir, qui a vu mourir ma mère Chroniques d’une ville où les morts s’invitent chaque jour au dîner, où les cadavres sont des compagnons familiers, Chroniques d’un pays où les dirigeants ne nous donnent aucune chance de vivre normalement et où tout le monde trouve cela normal… Dire que cela n’a pas toujours été ainsi.”